Faut-il encore utiliser Google Analytics en 2025 ? Alternatives et recommandations

Faut-il encore utiliser Google Analytics en 2025 ? Alternatives et recommandations

En 2025, on est nombreux à se poser la question : est-ce que ça vaut encore le coup d’utiliser Google Analytics ? Franchement, c’est pas une interrogation sortie de nulle part. Entre les évolutions de la RGPD, les navigateurs qui bloquent les cookies tiers, et l’ambiance générale autour de la vie privée, y’a de quoi douter.

Perso, j’ai commencé à me la poser sérieusement après avoir vu plusieurs clients galérer avec GA4. Et je suis pas le seul. Si tu tapes “alternatives Google Analytics” sur Google, tu tombes vite sur des comparatifs bien fournis, comme celui de https://www.internet-impact.fr. Il est clair que l’époque où tout le monde utilisait GA les yeux fermés est derrière nous.

GA4 : un outil puissant, mais… complexe et parfois frustrant

Bon, on va pas se mentir : Google Analytics 4 reste une bête de puissance. C’est ultra complet, surtout si tu maîtrises bien les événements, les conversions personnalisées et les exports BigQuery. Mais combien de gens utilisent réellement tout ça ?

Ce que j’entends souvent : “je comprends plus rien depuis qu’ils ont viré les vues”. Et ouais, GA4 a cassé pas mal d’habitudes. L’interface est plus technique, les rapports parfois planqués à trois clics, et les seuils d’échantillonnage peuvent fausser tes données sans prévenir. Ajoute à ça les histoires de consentement utilisateur (obligatoire en Europe), et tu te retrouves avec des stats incomplètes ou tronquées. Frustrant, non ?

La confidentialité : le vrai nerf de la guerre

Aujourd’hui, la vraie question c’est pas “Google Analytics est-il performant ?”, mais plutôt : est-ce qu’il est encore compatible avec les exigences de confidentialité actuelles ?

Depuis que la CNIL a épinglé plusieurs sites français pour l’utilisation de GA, certains DPO (les responsables de la protection des données) flippent carrément. D’ailleurs, y’a eu des cas où on a dû désactiver GA complètement, juste pour rester dans les clous du RGPD. Rien que ça.

Et c’est là que les alternatives commencent à prendre tout leur sens.

Quelles sont les vraies alternatives à Google Analytics en 2025 ?

Voici quelques options qui reviennent souvent. Testées, validées (ou pas) sur le terrain :

  • Matomo : open source, hébergeable chez soi, compatible RGPD. Franchement solide, mais attention à la charge serveur si t’as beaucoup de trafic.
  • Plausible : super léger, sans cookie, 100% conforme RGPD. Je l’ai installé en 15 minutes pour un client en Bretagne (un site vitrine), et il était ravi. Pas de fioritures, mais ça fait le job.
  • Fathom : dans la même veine que Plausible, mais avec un petit supplément de design et une UX très propre. Idéal pour ceux qui veulent un outil simple et esthétique.
  • Simple Analytics : clair, sans cookies, et avec un support très réactif (véridique : j’ai eu une réponse à 22h un samedi !). Moins connu, mais à surveiller.

Alors, on fait quoi ? Garder GA4 ou switcher ?

Ça dépend. Si t’as un gros e-commerce, une équipe data, des besoins d’attribution complexes… GA4 reste pertinent. Mais dans ce cas, prévois une vraie formation, voire un accompagnement. Et assure-toi que ton CMP est bien calé, sinon tes données vont partir en fumée.

Par contre, si t’as un site vitrine, un blog, ou même un petit SaaS, les alternatives comme Plausible ou Fathom suffisent largement. Et tu dors plus tranquille sur la partie conformité.

Ma reco perso en 2025 ?

Commence par te demander ce que tu veux vraiment mesurer. Pas besoin d’un marteau-piqueur pour planter une punaise.

Si tu veux juste savoir combien de personnes visitent ton site, d’où elles viennent et quelles pages elles regardent, les outils “privacy first” sont parfaits. Et si tu veux plus de détail… alors là, oui, GA4 peut valoir le coup — mais en connaissance de cause.

Et toi, t’utilises quoi aujourd’hui ? T’as testé un autre outil que GA ? Hésite pas à creuser, vraiment. Parce qu’en 2025, le vrai luxe c’est pas d’avoir trop de données. C’est d’avoir les bonnes.

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